Pour le chef du MEDEF c’est
oui, il tente d’imposer un sous-smic pour ceux qui auraient du mal à trouver un emploi.
Pour le smicard qui a un loyer, des charges fixes à payer et une famille à nourrir, la réponse est
non.
Pour Jacques le petit patron d’une biscuiterie, qui paye ses salariés au Smic, la réponse pourrait être
oui.
Pour Nicole la commerçante du coin, il serait préférable pour elle que les smicards du quartier aient un pouvoir d’achat plus élevé. Ils pourraient lui acheter quelques produits, voire plus de choses ou des choses plus chères, pour elle la réponse devrait être
non.
Cette commerçante achète la plupart de ces produits à Jacques. Ainsi, Jacques aurait intérêt à ce que Nicole lui achète plus de produits pour augmenter ses ventes, alors sa vision sur le Smic pourrait changer.
Mais Nicole pourrait craindre que Jacques, en augmentant ses salariés, vende plus cher ses produits alors Nicole pourrait changer à nouveau d’avis.
Bien sûr d’autres facteurs rentrent en compte : échelle de production, volume de ventes, rentabilité, concurrence.